"Cela devient la loi de la jungle": nouvelles manifestations pour la Palestine à Paris - vidéo

Des manifestations en faveur de la Palestine et contre la participation d'Israël aux prochains Jeux olympiques d'été se sont tenues à Paris, sur le site de la Sorbonne à Tolbiac et devant le siège du Comité d’organisation des JO 2024.

Les manifestations en faveur de la Palestine se poursuivent dans les grandes universités françaises, alors que le Premier ministre israélien insiste sur le projet d'opération militaire à Rafah. Plusieurs dizaines d'étudiants se sont réunis mardi ce 30 avril sur le site de la Sorbonne à Tolbiac, rapporte un correspondant de Sputnik Afrique sur place.

Des slogans comme "Nous sommes tous des enfants de Gaza" ou "Free, free, free Palestine" ont été scandés. Les protestataires ont notamment réclamé l'arrêt des partenariats avec des universités ou entreprises israéliennes.

Une centaine de personnes se sont aussi rassemblées devant le siège du Comité d’organisation des Jeux Olympiques 2024, manifestant contre la participation d'Israël à l'événement.

"Il y a un génocide en cours. Et on a interdit franchement à la Russie de participer aux Jeux olympiques. Ce n'est pas possible qu'Israël participe!", a indiqué un manifestant à Sputnik Afrique.

Selon lui, lorsqu'on veut un droit international, il faut l'appliquer à tout le monde, pareil".

"On ne peut pas aller appliquer un droit à quelqu'un parce que cela nous arrange et ne pas l'appliquer là parce que cela nous arrange. Sinon cela n'a pas de sens, le droit international, et après il n'y a plus de droit. Cela devient la loi de la jungle où chacun fait ce qu'il veut. Et c'est pour cela qu'on vient manifester aujourd'hui […]. Si on fait tomber le droit international, la justice internationale, plus rien d'autre n'a aucun sens […]. Si les Palestiniens n'ont pas justice, tout le reste n'a plus aucun sens", a-t-il ajouté.

D'autres manifestations parisiennes avaient eu lieu cette semaine en faveur de la Palestine. Des étudiants ont notamment manifesté le 29 avril à Sciences Po et sur le site principal de la Sorbonne, avant d'être délogés par les forces de l'ordre.