Il a rappelé que près de 5,6 milliards de dollars seraient nécessaires pour la réalisation du projet.
"Ces investissements permettront d'obtenir un débit de 20 milliards de mètres cubes de gaz transportés par an", a indiqué le ministre.
Guerman Gref a signalé quatre obstacles stratégiques au développement de la branche gazière en général et de Gazprom en particulier. "Le premier, c'est l'absence de priorités d'investissements stratégiques, le deuxième, le problème des priorités courantes dans la construction de nouvelles canalisations d'exportation", a dit le ministre.
Le troisième obstacle est, selon le ministre, la gestion inefficace de Gazprom. "Les taux de production et de mise en valeur de gisements augmentent lentement, même dans le contexte marqué par une conjoncture favorable, la hausse des tarifs d'exportation de 31% et la hausse annuelle des tarifs intérieurs de 5% au moins au-dessus du taux d'inflation", a annoncé le ministre.
Le quatrième obstacle est aux yeux du ministre l'absence de planification à moyen et à long terme.
Aux termes de son ordonnance du 16 janvier 2004, le gouvernement avait accepté la proposition du ministère de l'Energie et de Gazprom, concertée avec les organes fédéraux du pouvoir exécutif, d'élaborer le projet de Gazoduc de l'Europe du Nord.
Le projet présente un itinéraire absolument nouveau pour les exportations de gaz russe vers l'Europe occidentale. Le tube passera sur le fond de la mer Baltique, de Vyborg à Greifswald (Allemagne). La construction des branches qui alimenteront la Finlande, la Suède, la Grande-Bretagne et d'autres pays est prévue. Selon diverses variantes, le débit du futur gazoduc sera de 19 à 30 milliards de mètres cubes par an.
Le début des livraisons par le gazoduc est prévu pour 2007, le débit projeté sera atteint en 2009.
