Le titane russe à la base de la fiabilité du nouveau A-380

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MOSCOU, 27 avril - RIA-Novosti. Le premier A-380 qui a effectué mercredi son premier vol représente le fruit d'une très vaste coopération internationale.

A n'en pas douter, le principal mérite dans la création de ce miracle technologique revient à la Grande-Bretagne, à l'Allemagne, à l'Espagne et à la France, membres du consortium européen Airbus qui a conçu et fabriqué le plus moderne des appareils de la famille "A".

Mais, apprend-on aujourd'hui, il y a, dans ce jet, une "goutte de sang" russe. Ce sont, avant tout, les laminés de titane, ronds et plats, dont aucun appareil moderne ne saurait se passer.

"A l'heure actuelle, les usines métallurgiques de Verkhniaïa-Salda, dans l'Oural, couvrent 55% des besoins d'Airbus en titane", a déclaré à RIA-Novosti mercredi le porte-parole de la représentation régionale du constructeur aéronautique européen en Russie Alexandre Botcharov.

Selon lui, le centre d'ingénierie d'Airbus à Moscou, ECAR, le premier bureau d'études créée par le consortium en Europe hors des territoires des pays participants en juin 2003, a également apporté sa contribution à la création de l'A-380.

"Les experts russes réalisent un travail considérable en réalisant les projets d'éléments du fuselage et des calculs de solidité, en disposant les équipements de bord et en accompagnant la production de série des appareils Airbus. Le Centre a déjà accompli plusieurs missions de responsabilité dans le cadre des programmes des familles A-320, A-330/A-340 et du plus récent des appareils, l'A-380", a noté Alexandre Botcharov.

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