Ces conséquences seront débattues aux entités de la Fédération de Russie dans le cadre d'auditions publiques qu'il est prévu de tenir après l'achèvement de l'étude de faisabilité de l'oléoduc en août prochain.
Le service de presse du ministère a précisé que la compagnie a eu cette instruction au vu des résultats de la réunion du groupe de travail chargé de coordonner et de contrôler l'établissement du projet et la construction de l'oléoduc OSOP, qui s'est déroulée sous la présidence du vice-ministre Andreï Reous.
La réunion s'est penchée sur la réalisation de l'arrêté du gouvernement russe en date du 31 décembre 2004 "Sur le projet et la construction du système d'oléoducs Sibérie orientale - Pacifique", accordant une attention particulière aux questions de l'écologie.
Selon le vice-ministre Andreï Reous, "l'étude de faisabilité de l'OSOP doit tenir compte de toutes les normes de protection de l'environnement qui prévoit la réalisation de mesures de protection, d'utilisation rationnelle et de reproduction du milieu naturel et de garantie de la sécurité écologique".
L'Oléoduc de l'Est qui ira de Taïchet (région d'Irkoutsk, Sibérie orientale) à la baie Perevoznaïa (à 90 km à l'est de Vladivostok), d'un coût de 13 milliards de dollars, permettra à la Russie d'intensifier les exportations d'hydrocarbures vers les pays de l'Est asiatique en pleine croissance. Ce sont la Corée du Sud et le Japon qui se montrent les plus intéressés par ce projet, notamment du point de vue des investissements. L'oléoduc qui sera construit en 7 ans au maximum saura transporter jusqu'à 80 millions de tonnes de brut par an. La première tranche de l'oléoduc (Taïchet - Skovorodino, région du fleuve Amour), d'une capacité de 30 millions de tonnes, devrait être mise en service au deuxième semestre de 2008.
