"L'enquête policière se poursuivra, et je pense que les gens doivent savoir qu'il n'y a aucune barrière diplomatique ou politique empêchant cette enquête", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à Copenhague où il a fait escale en se rendant à Riga pour participer au sommet de l'OTAN.
"C'est évidemment une affaire très, très sérieuse. Nous sommes déterminés à découvrir ce qu'il s'est passé et qui est responsable", a souligné le chef du cabinet britannique.
Le comité de coordination gouvernementale d'urgence Cobra s'est réuni à plusieurs reprises, rassemblant des représentants du ministère de l'Intérieur, du ministère de la Santé, de la police et des services secrets, ce qui confirme le sérieux avec lequel les autorités britanniques traitent l'affaire Litvinenko.
Le ministère britannique de l'Intérieur a déjà demandé à Moscou, par le biais de l'ambassadeur russe, de lui fournir toutes les informations susceptibles de contribuer à l'enquête. Le chef du Kremlin, Vladimir Poutine, a pour sa part promis, vendredi dernier à Helsinki, une collaboration des services russes.
Exilé en 2000 en Grande-Bretagne qui a fini par lui offrir la nationalité britannique en octobre dernier, Alexandre Litvinenko est décédé le soir du 23 novembre à l'hôpital de l'University College de Londres. Les médecins n'ont toujours pas formulé leurs conclusions sur les causes exactes de son décès. L'enquête a été confiée à la cellule antiterroriste de Scotland Yard.
