"Je regrette que les autorités irakiennes aient négligé la préoccupation de l'opinion internationale et exécuté l'arrêt de mort prononcé contre Taha Yassine Ramadan", lit-on en substance dans une déclaration de Terry Davis, document distribué au Siège du Conseil de l'Europe à Strasbourg.
"Dans le contexte du bain de sang quotidien qui ensanglante les rues de Bagdad, les autorités (irakiennes) devraient concentrer leurs efforts sur l'arrestation des criminels qui sont encore en liberté au lieu d'exécuter ceux qui sont déjà en prison", a fait remarquer le secrétaire général du Conseil de l'Europe.
Et d'ajouter: "La mise en application des peines capitales ne fait pas que nuire à la réputation internationale du gouvernement irakien, mais compromet aussi et surtout les perspectives d'avenir pacifique et équitable pour le peuple irakien".