"Dans le contexte de la menace sans cesse croissante de la part des talibans et de la nébuleuse Al-Qaïda, la question du plus strict respect du régime des sanctions imposé par le Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies est en train de revêtir une actualité toute particulière", a notamment déclaré le représentant permanent de la Fédération de Russie auprès de l'ONU, intervenant lors de la réunion du Conseil de sécurité de l'ONU, spécialement consacrée à la situation en Afghanistan.
Selon Vitaly Tchourkine, la Russie reconnaît l'importance de la mise en oeuvre du programme de réconciliation nationale en Afghanistan dans le contexte d'une stabilisation à long terme dans ce pays.
"Quoi qu'il en soit, ce processus ne doit guère entrer en contradiction avec les exigences de base du renforcement des mesures de sanction, imposées par le Conseil de sécurité de l'ONU pour faire face à la menace terroriste", a poursuivi le délégué permanent russe.
Et d'ajouter que la Russie était prête à contribuer au renforcement du potentiel de l'armée et des autres structures de force de l'Afghanistan, faute de quoi il serait tout simplement impossible d'arrêter l'actuel regain de violence dans le pays.
"Nous nous préoccupons tout particulièrement du fait que les talibans et Al-Qaïda réussissent aujourd'hui à rétablir leur contrôle sur des régions entières de l'Afghanistan... A présent, comme jamais, des démarches énergiques s'imposent pour inverser cette tendance négative et empêcher les radicaux ambitionnant la revanche de réaliser leurs visées dangereuses", a noté en conclusion le diplomate russe.