Les nouvelles négociations sur de nouveaux rapports à Saint-Pétersbourg en juin "doivent constituer une plate-forme importante du forum économique", a ajouté le responsable de la mission lors d'une visioconférence organisée mercredi par RIA Novosti, l'Institut royal des relations internationales (Chatham House, Grande-Bretagne) avec le soutien de l'OCDE et la société KPMG.
Selon lui, l'une des questions cruciales sur lesquelles les parties doivent engager les négociations énergiques est la garantie des futurs achats d'énergie russe de la part de l'UE. D'après M. Vandoren, la Russie est un fournisseur stable et sûr. Pourtant, il a douté de la capacité de la Russie de satisfaire les besoins croissants des consommateurs européens.
La Russie ne saura peut-être pas suivre les besoins énergétiques de l'UE, "face à cette situation nous devons rechercher d'autres fournisseurs", a-t-il expliqué.
"Le grand principe de la politique énergétique de l'UE consiste à diversifier ses fournisseurs. Il ne serait pas peut-être pas judicieux de livrer du gaz sibérien à l'Europe centrale, il est donc dans l'intérêt de l'Union de rechercher d'autres sources", a noté le représentant de la CE. Toutefois, selon lui, cette question doit faire l'objet d'une analyse minutieuse dans le but de trouver une solution arrangeant les deux parties.
Tatiana Mitrova, de l'Institut académique d'études énergétiques, a fait observer de son côté "que toutes les conditions sont réunies pour une coopération (énergétique) à long terme, mais le mouvement de l'Europe vers la diversification des livraisons suscite une multitude de questions".
