Arrivée mardi à Athènes, la chancelière allemande Angela Merkel s'est déclarée solidaire du gouvernement grec dans sa politique de réformes et de réduction des dépenses publiques en échange d'un soutien financier de l'Union européenne et du FMI.
"Je suis absolument convaincue que les efforts difficiles consentis par la Grèce pour sortir de la crise en valent la peine", a déclaré Mme Merkel devant les journalistes à l'issue d'un entretien avec le premier ministre grec Antonis Samaras.
La chancelière a salué les progrès enregistrés par la Grèce en matière de réduction de son déficit budgétaire et a réaffirmé sa volonté de voir le pays rester dans la zone euro.
"Nous soutenons les perspectives de développement économique de la Grèce", a-t-elle dit.
La chancelière allemande se rend en Grèce pour la première fois depuis le début de la crise de la dette il y a cinq ans. Mme Merkel est considérée par les Grecs comme la principale responsable de l'austérité qu'ils subissent. Aussi, sa visite est-elle marquée par des manifestations contre la rigueur prônée par l'Allemagne, qui est le premier bailleur de fonds européen. La sécurité est assurée par quelque 7.000 policiers déployés au centre d'Athènes.
