Les 388 personnes physiques dont les noms figurent sur ces listes sont désormais interdites d'entrée en Ukraine, tandis que leurs actifs se trouvant sur le territoire ukrainien sont gelés.
La "liste noire" ukrainienne comprend notamment les noms de 105 journalistes, hommes politiques et d'autres personnalités publiques ayant pris part, en tant qu'observateurs, au référendum criméen et aux élections locales organisées dans les zones contrôlées par les insurgés des Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk.
Le chef de la République tchétchène Ramzan Kadyrov, le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou et le chef d'état-major russe, le général Valeri Guerassimov, se retrouvent eux aussi sous le coup des sanctions ukrainiennes.
Kiev a également imposé des mesures restrictives contre des journalistes des agences d'information russes ainsi que contre les employés des journaux Izvestia et Rossiїskaїa Gazeta.
Le chef d'Etat ukrainien a indiqué que les personnes concernées "menaçaient la sécurité nationale" du pays, "favorisaient les activités terroristes et violaient les droits de l'homme, ainsi que les intérêts de citoyens et de l'Etat".