Attentats de Paris: la traque continue

© Sputnik . Natalya NovikovaPlace de la République dans le centre de Paris
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La France est toujours sous le coup des attentats qui ont emporté 129 vies vendredi soir dernier.

La chasse aux organisateurs et aux exécutants des attaques a atteint une ampleur internationale. L'aviation française bombarde les positions de Daech, qui a revendiqué les attentats, tandis que les alliés reprochent à la France d'avoir dédaigné certains avertissements sur la préparation des attaques.

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On connaît désormais les noms des 129 victimes, la liste des blessés en état critique (96 personnes), l'identité des kamikazes (7 personnes) et plusieurs de leurs complices sont recherchés. La plupart des victimes étaient françaises, mais on déplore aussi la mort de ressortissants de 15 pays. Pendant que, dans les hôpitaux français, les médecins se battaient pour la vie des centaines de blessés, l'aviation française a frappé hier les camps de Daech dans la ville syrienne de Raqqa. Le premier ministre français Manuel Valls a dit réfléchir au sort de ceux qui "n'ont pas appris à respecter les valeurs de la République française". Selon lui, "certaines mosquées et associations radicales doivent être fermées immédiatement".

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Pendant ce temps, de plus en plus d'informations sont révélées sur les terroristes. De toute évidence, comme lors des attentats de janvier, les services français ont commis plusieurs erreurs. Par exemple, le journal britannique Guardian rapporte qu'Ankara avait mis en garde Paris à deux reprises (en décembre 2014 et en juin 2015) contre l'un des terroristes de vendredi, Omar Ismaïl Mostefaï, qui s'était rendu en Syrie via la Turquie pour combattre dans les rangs de Daech. Les autorités françaises n'avaient pas réagi à cette information. La requête française concernant Mostefaï n'a été envoyée en Turquie qu'après les attentats de vendredi. Par ailleurs, seulement un mois avant les attentats, le 12 octobre, le terroriste avait été retiré par la France de la catégorie des individus placés sous surveillance permanente ayant des opinions radicales et, de ce fait, figurant dans le groupe à risque.

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Le parquet parisien a fourni entre temps de nouvelles informations sur les terroristes. Abdelhamid Abaaoud, d'origine marocaine, est désormais considéré comme le commanditaire des attentats. Né en Belgique, de nationalité belge, il se trouve actuellement en Syrie. Les autorités françaises et belges associent son nom à plusieurs autres attaques et attentats.

De plus, le parquet a dévoilé l'identité d'un autre terroriste, Samy Amimour, 28 ans, né à Paris, qui a participé à l'attaque contre le Bataclan. Trois de ses proches ont été interpellés dans la matinée de lundi lors d'un raid dans la banlieue de Bobigny.

Un mandat d'arrêt international a été délivré contre Salah Abdelslam, frère d'Ibrahim, kamikaze qui s'est fait exploser dans un café sur le boulevard Voltaire. Il est soupçonné d'avoir loué la VW Polo noire à bord de laquelle les terroristes se sont rendues au Bataclan. Le troisième frère du kamikaze pourrait également être impliqué dans les attentats.

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