L'attitude des dirigeants occidentaux à l'égard de Vladimir Poutine a beaucoup changé depuis le sommet du G20 à Brisbane où le président russe était accusé de tous les maux, écrit The Guardian.
A Brisbane, le président américain Barack Obama a déclaré que la Russie était isolée sur la scène internationale et le premier ministre britannique David Cameron a fait savoir qu'il ne faisait plus confiance au dirigeant russe.
"Passons rapidement au sommet du G20 en Turquie et nous verrons que tout a changé. Des photos prises à Antalya nous montrent Poutine au milieu d'un petit groupe convivial, bavardant de manière animée avec Obama et la conseillère à la sécurité nationale des Etats-Unis, Susan Rice. Le président russe a également eu des entretiens constructifs avec Cameron et d'autres chefs d'Etat et de gouvernement. Aucun ostracisme ni intimidation… Poutine était celui que tout le monde voulait rencontrer", indique le journal.
Poutine a également réussi à persuader l'Occident que les forces russes jouaient un rôle légitime en Syrie. Même les Etats-Unis, qui affirmaient au départ que l'intervention russe était inadmissible et "vouée à l'échec", ont radicalement modifié leur position, constate le quotidien britannique.