Cette somme, comparable au PIB de la Bulgarie, dépasse le record de 2001 de 51,5 milliards de dollars. Les conclusions de l'IEP sont tirées de l'analyse des données de l'Onu, de la Banque mondiale et d'autres institutions nationales et internationales relatives aux biens endommagés, au coût des soins aux victimes et à l'estimation des pertes financières.
"Le terrorisme monte aujourd'hui en puissance à une vitesse sans précédent", indique le fondateur de l'IEP, chercheur et entrepreneur Steve Killelea. Au total, depuis l'an 2000, plus de 61 000 attentats ont été commis, qui ont tué 140 000 personnes. En 2014 les terroristes ont tué 13 426 personnes au Moyen-Orient et en Afrique du nord, 10 915 en Afrique subsaharienne, 6 713 en Asie du Sud, 53 en Europe et en Amérique, et 1 578 personnes dans toutes les autres régions réunies.
En ce qui concerne la France, le préjudice économique reste encore à évaluer mais il est déjà clair que les récents événements parisiens risquent de faire chuter le tourisme et le commerce, d'augmenter les dépenses pour la défense et la sécurité, ainsi que de renforcer le contrôle de l'État. Le 16 novembre, craignant que les voyageurs évitent de partir à Paris, les actions d'Air France et du réseau hôtelier Accor se sont effondrées. Sachant que le tourisme assure 7% du PIB français.
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