En marge des débats autour du projet de loi sur l'«école de la confiance», les députés ont adopté le mardi 12 février en première lecture un amendement selon lequel les mentions «parent 1» et «parent 2» apparaîtront dans les formulaires scolaires au lieu de «père» et «mère».
«Le parlement n'a pas le droit d'imposer à tous les parents de devenir parent A et parent B, parent 1 et parent 2 sur leur livret de famille, en attendant le parent 3 et suivant, car si l'adoption n'est plus fondée sur l'altérité sexuelle, pourquoi s'arrêter à deux parents seulement?»
Libération qualifiait à l'époque cette formule d'intox «reprise par une partie de la droite». Le journal avait aussi écrit que «l’image a le mérite d’être frappante. Mais elle a l’inconvénient de ne reposer sur strictement aucune réalité.»
Pourtant, sept années plus tard, cette formulation est devenue bien réelle.