De jour en jour, le nombre des jeunes désireux de rejoindre les rangs de l'armée ukrainienne diminue. Des militaires ukrainiens se sont ouverts sur les problèmes de leur armée et les démarches entreprises par l'Etat afin de les résoudre.
"Nous avons étudié environ 16.000 affaires criminelles sur les déserteurs ayant quitté les zones d'opérations militaires. La plupart d'entre eux ont quitté avec leurs armes", a-t-il déploré aux médias ukrainiens.
Néanmoins, les autorités ukrainiennes ne baissent pas les bras et tentent d'attaquer le problème à la racine. Ainsi, la Rada suprême d'Ukraine (parlement monocaméral, ndlr), a récemment adopté une loi qui stipule:
"Les commandants sont habilités à recourir personnellement à la force physique et à des moyens spéciaux, et, en situation de combat, à utiliser des armes ou à donner l'ordre d'employer de tels moyens s'il n'y a pas d'autre possibilité de mettre un terme aux actes criminels des subordonnés".
Parmi les causes les plus fréquentes de l'échec de la mobilisation, M.Pravdivets a mentionné le fait que les convocations à la mobilisation se heurtaient souvent à des portes closes ou que les éventuels conscrits avaient déménagé à l'étranger.
Pourtant, la Rada suprême d'Ukraine a tout prévu et envisage d'adopter une autre loi d'après laquelle les portables des insoumis pourront être mis sur écoute afin qu'on puisse les localiser.