Les suppressions d'emplois grâce à la loi Travail font grincer des dents sur la Toile

© AFP 2023 FRED TANNEAU"code du travail"
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Quelques jours à peine après la publication du décret d’application des ordonnances de la loi Travail, deux entreprises sont bien décidées à utiliser les nouvelles possibilités du Code du travail. Or, cette décision fait rager des employés qui risquent de perdre leur poste et soulève une vague d’indignation sur la twittosphère.

Suite à la publication du décret d'application des ordonnances de la loi Travail, le 22 décembre, la PSA veut réduire ses effectifs. Ainsi, des entreprises comme Peugeot-Citroën et la chaîne de prêt-à-porter Pimkie semblent vouloir en profiter et présenter leur projet de «rupture conventionnelle collective», comme le rapportent des médias. Cela signifie que suite à la suppression de postes, les salariés concernés bénéficieront d'une indemnité de rupture qui ne pourra être inférieure à l'indemnité légale due en cas de licenciement pour motif économique. Ils auront ainsi droit à l'assurance chômage mais pas au contrat de sécurisation professionnelle (CSP) qui garantit leur salaire pendant un an. Évidemment, cette initiative a fait grincer des dents la Toile, provoquant des critiques virulentes.

​De nombreux internautes n'ont pas tardé à critiquer la politique d'Emmanuel Macron à ce sujet.

​Les plus rancuniers ont profité de l'occasion pour rappeler l'utilisation de l'oreillette par M. Macron pendant les débats précédant le deuxième tour des élections.

​Les autres y ont apporté une touche d'humour noir.

​À son tour, Marine Le Pen a présagé d'autres licenciements à venir.

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​Plus tôt, le Parisien a rapporté que le groupe PSA voulait profiter du nouveau Code du travail pour réduire ses effectifs. Ainsi, quelques jours avant Noël, le 19 décembre, le constructeur automobile français Peugeot-Citroën a proposé à ses syndicats un projet de suppressions de postes via la procédure dite de «rupture conventionnelle collective». Les syndicats de Peugeot-Citroën sont donc convoqués par la direction à une réunion de négociation le 9 janvier prochain.

De son côté, la direction de la chaîne de prêt-à-porter Pimkie a convoqué les syndicats le lundi 8 janvier pour présenter son projet de «rupture conventionnelle collective». Pimkie perd de l'argent depuis 2015 et les syndicats redoutent 200 à 250 suppressions d'emplois et la fermeture d'une vingtaine de magasins en France.

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