Fleury-Mérogis: blocage de la prison après l'agression des surveillants de Vendin-Le-Vieil

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Une centaine de manifestants ont bloqué lundi soir la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis, en région parisienne, en réaction à l'agression des surveillants de la prison de Vendin-Le-Vieil dans le Nord-Pas-de-Calais.

Un groupe de manifestants a répondu à l'appel des syndicats d'organiser un «blocage total» des établissements pénitentiaires en réaction à l'agression des surveillants de la prison de Vendin-Le-Vieil. Sur les images, on voit des individus cagoulés devant un barrage en feu sur la chaussée.

Dans un commentaire à Sputnik, un représentant syndical du personnel de la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis a expliqué que l’action en question faisait suite à un mouvement total des établissements de France qui avait eu lieu plus tôt dans la matinée.

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«Effectivement, vous avez un gros problème sécuritaire aujourd’hui. Si vous prenez concrètement sur la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis, […] aujourd’hui un surveillant va gérer 90 détenus. Rajoutez à cela la nouvelle problématique des terroristes islamistes qu’on nous a demandé de gérer puisque c’est notre mission, ces terroristes sont mélangés à la population pénale sauf les rares cas qui vont être hébergés dans les quartiers d’évaluation de la radicalisation», a-t-il expliqué.

Et d’ajouter que porter une attention particulière à un détenu, repéré comme radicalisé ou écroué pour des faits de terrorisme, alors que le surveillant en avait 80 nouveaux à gérer, était totalement impossible.

D’après l’interlocuteur de l’agence, ses collègues étaient décidés à occuper le terrain jusqu’au bout, prévenant qu’un affrontement avec les forces de l’ordre pourrait suivre. 

Trois surveillants du centre pénitentiaire de Vendin-le-Vieil, dans le Pas-de-Calais, ont été poignardés le 11 janvier par un détenu condamné pour complicité dans l'attentat de Djerba en 2002. Comme l’a précisé la presse, le détenu Christian Ganczarski a réclamé de pouvoir passer un coup de téléphone et s’est jeté sur les surveillants en criant «Allahu akbar» lorsque ces derniers ont ouvert sa cellule. Suite à cette agression, plusieurs centaines de surveillants ont perturbé ce 15 janvier le fonctionnement des prisons

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