Les évêques et des membres du clergé de l'EORHF vivant dans divers pays du monde se rassembleront pour la première fois depuis 1974 spécialement pour se pencher sur la question du rétablissement de la communion eucharistique avec le Patriarcat de Moscou.
Quelque 150 délégués des Etats-Unis, du Canada, d'Australie, d'Israël, d'Etats d'Europe occidentale et orientale, dont la Russie et d'autres pays de la Communauté des Etats indépendants (CEI) prendront part aux travaux du Concile qui se poursuivront jusqu'au 14 mai.
L'ouverture officielle du Concile de l'EORHF aura lieu dimanche, 7 mai.
Il y a quelques jours, dans une interview publiée sur le site de l'EORHF le Patriarche de Moscou et de toutes les Russies, Alexis II, a exposé la position de l'Eglise orthodoxe russe (EOR) sur ses relations avec l'EORHF. "Maintenant que toutes les conditions sont réunies, des relations normales peuvent être établies entre le Patriarcat de Moscou et l'Eglise orthodoxe russe hors-frontières. Comme nous l'espérons, ces relations seront régies par l'Acte de communion canonique", avait dit Alexis II.
L'EORHF s'était séparée du Patriarcat de Moscou dans les années 20 du siècle dernier, consécutivement à la révolution et à la guerre civile en Russie. A l'époque une partie de la hiérarchie avait émigré et refusé de se subordonner à la direction de l'EOR, estimant que celle-ci n'était pas libre dans ces décisions dans le climat de persécutions auxquelles l'Eglise était confrontée dans la Russie bolchevique.
Depuis son élection à la tête du Patriarcat de Moscou Alexis II a tenté à plusieurs reprises de supprimer le schisme, estimant qu'il n'avait plus sa raison d'être.
Pour régler les problèmes s'opposant au rétablissement complet de la communion eucharistique, des commissions spéciales ont été créées pour mener les négociations. Six réunions conjointes se sont tenues. Leurs résolutions ont été approuvées par le Primat de l'EOR et le Synode de l'EORHF qui a également décidé de convoquer le Concile général.
