Soudan/Soudan du Sud: la Russie espère un succès des négociations

© RIA Novosti . Grigoriy Sysoev / Accéder à la base multimédiaMikhaïl Marguelov
Mikhaïl Marguelov - Sputnik Afrique
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Le représentant spécial du président russe chargé de la coopération avec les pays africains, Mikhaïl Marguelov, espère qu'après le récent conflit autour de la zone pétrolière contestée de Heglig, les négociations entre le Soudan et le Soudan du Sud déboucheront sur un accord.

Le représentant spécial du président russe chargé de la coopération avec les pays africains, Mikhaïl Marguelov, espère qu'après le récent conflit autour de la zone pétrolière contestée de Heglig, les négociations entre le Soudan et le Soudan du Sud déboucheront sur un accord.

"Il y a l'espoir que les parties se mettent d'accord, car les troupes sud-soudanaises ont quitté la région pétrolière contestée de Heglig", a-t-il déclaré lundi à RIA Novosti.

Le 12 avril, les troupes sud-soudanaises ont envahi la zone de Heglig, qui appartient au Soudan selon le verdict de la Cour internationale de Justice de la Haye de 2009. Khartoum a déposé une plainte auprès du Conseil de sécurité de l'Onu. Juba a par la suite retiré ses troupes de la région de Heglig, conformément à une déclaration du président du Conseil de sécurité de l'Onu.

Ce nouveau conflit a rendu impossible la mise en place de l'accord sur la délimitation de la frontière commune sur 1.800 km.

M. Marguelov a souligné que Juba avait respecté l'engagement de retirer ses troupes de Heglig, supprimant ainsi la question de cette zone pétrolière de l'ordre du jour des relations entre le Nord et le Sud.

"Heglig représentant la moitié de la production pétrolière soudanaise, nous pouvons affirmer que même le thème du pétrole n'est plus d'actualité", a-t-il poursuivi.

Selon lui, ceci ouvre la voie à des négociations sur la délimitation de la frontière torpillées par l'invasion ainsi qu'au refus du soutien de rebelles.

"Juba comptait sur l'aide de l'UE et des Etats-Unis, mais ce soutien leur a été refusé. Personne n'est intéressé par une nouvelle guerre d'envergure sur le continent africain", a conclu Mikhaïl Marguelov.

Depuis le début de l'année, Khartoum et Juba ont à plusieurs reprises évoqué la possibilité d'une guerre. Juba accuse Khartoum de soutenir des groupes rebelles dans le Sud-Soudan. Pour sa part, Khartoum accuse Juba d'appuyer les combattants du "Mouvement populaire de libération du Soudan-Nord" opérant dans les Etats frontaliers du Sud-Kordofan et du Nil Bleu. En outre, les autorités des deux pays s'accusent mutuellement de complots visant à renverser les régimes en place.

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