Contacté par l'agence russe RBC, un représentant de l'Alliance atlantique a conseillé aux medias russes de s'adresser à la partie ukrainienne pour obtenir des commentaires à ce sujet.
L'interlocuteur de l'agence a cependant précisé que l'Otan "était obligée de protéger ses membres contre les menaces de missiles".
L'Ukraine ne figure pas parmi les membres de l'Alliance, bien qu'elle participe à des exercices militaires conjoints avec l'Otan.
Le 13 mai dernier, le secrétaire général de l'Alliance Jens Stoltenberg a déclaré que l'Ukraine "pouvait compter sur un soutien continu de la part de l'Otan".
Plus tôt dans la semaine, le secrétaire du Conseil de sécurité nationale et de défense d'Ukraine (SNBO) Alexandre Tourtchinov a annoncé que Kiev pourrait étudier la possibilité d'accueillir des éléments du bouclier antimissile américain en Europe (ABM) afin de protéger le pays contre une éventuelle menace nucléaire.
Selon M.Tourtchinov, la Russie envisage de déployer en Crimée un régiment de bombardiers Tu-22M3 et trois divisions de missiles balistiques Iskander-K et Iskander-M.
Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a par la suite déclaré que Moscou serait contraint de réagir en cas de déploiement d'éléments de l'ABM en Ukraine.