Suite aux résultats du vote mené à la Chambre des représentants (chambre basse du parlement américain), ainsi qu'au Sénat (chambre haute du parlement américain), l'administration du président américain pourra obtenir le droit de conclure des accords commerciaux que le Congrès ne ferait que ratifier sans pouvoir faire de modifications. Cette démarche vise à simplifier la réalisation de l'accord de partenariat transpacifique (TPP), un traité multilatéral de libre-échange, en cours de négociation, ayant pour but l'intégration des économies de la région Asie-Pacifique.
Auparavant, le projet de loi avait provoqué le mécontentement des défenseurs de l'environnement et des syndicats qui estiment que les accords de libre-échange conclus entre Washington et les pays de la région Asie-Pacifique entraîneront l'augmentation du taux de chômage aux Etats-Unis.
Le TPP devrait devenir une alternative à l'Association des nations de l'Asie du sud-est (ASEAN) et à la Coopération économique pour l'Asie-Pacifique (APEC). Il est envisagé qu'une zone de libre-échange soit créée avec la participation de douze Etats totalisant près de 40% du commerce mondial, dont les Etats-Unis, l'Australie, le Brunei, le Chili, la Nouvelle-Zélande, Singapour, la Malaisie, le Pérou, le Vietnam, le Japon, le Mexique et le Canada.
Le projet vise également à contrer la montée en puissance de la Chine et de la Russie dans la région.