Le 1er juillet les principaux médias grecs ont publié les résultats d'un faux sondage soi-disant effectué par une institution nommée Greek public opinion. Cette dernière dément tout lien avec le sondage et a l'intention de défendre ses intérêts devant la justice. Selon des experts politiques, il s'agit de "jeux politiques suspects".
D'après les résultats de ce sondage, 43,3% des personnes interrogées voteront oui au plan d'aide européenne, le "non" atteignant 39,9%. Ce sondage a été publié par les médias grecs, mais aussi relayé par de grandes agences d'information étrangères.
Dans le même temps, les résultats d'autres sondages, eux dignes de foi, ont été rendu publics.
D'après un sondage d'Alco, publié par un quotidien grec Ethnos, 41,5% des sondés voteront oui tandis que 40,2% diront "non" à l'ultimatum de la Troïka.
Le 5 juillet, les Grecs se rendront aux urnes dans le cadre d'une consultation populaire sur l'accord avec les créanciers internationaux. Le FMI, la BCE et l'UE proposent une aide financière à la Grèce en échange de l'application de mesures d'austérité.