L'opération spéciale visant à neutraliser un groupe de partisans du général Abdoulkhalim Nazarzoda, ancien vice-ministre tadjik de la Défense, se poursuit à l'est du Tadjikistan depuis le 4 septembre. Samedi, les membres restants du groupe ont été encerclés par les forces gouvernementales dans les montagnes à 150 km de la capitale, Douchanbé.
СМИ: мятежный таджикский генерал Назарзода, вопреки слухам о ликвидации, всё еще жив http://t.co/INcCxQ18Ro
— LIFENEWS (@lifenews_ru) 13 сентября 2015
Au moins 40 personnes ont été tuées au Tadjikistan, ex-république soviétique d'Asie centrale, lors de la révolte de Nazarzoda la semaine dernière.
#Tadjikistan: 33 militaires tués lors des deux #attaques armées http://t.co/Uuk09jRYDZ pic.twitter.com/E1CZE3dffU
— RT France (@RTenfrancais) 4 сентября 2015
Le général, 51 ans, a occupé le poste de vice-ministre tadjik de la Défense. Soupçonné d'avoir organisé le 4 septembre deux attaques contre des commissariats de police près de Douchanbé, il a été accusé de haute trahison par les autorités et limogé. Après la révolte, qui aurait été organisée par une centaine de ses partisans, l'homme a fui dans les montagnes.
Четверо предполагаемых террористов в Таджикистане ликвидированы http://t.co/mPlUNBFTZk #Таджикистан #террористы pic.twitter.com/knqcRk7Xpe
— Телеканал ЗВЕЗДА (@zvezdanews) 6 сентября 2015
L'incident s'est déroulé à quelques jours d'une réunion des chefs d'Etat de l'Organisation du Traité de sécurité collective (Arménie, Biélorussie, Kazakhstan, Kirghizstan et Russie) prévue le 14 septembre à Douchanbé. Les forces gouvernementales promettent d'achever leur opération avant cette date. 27 rebelles ont été tués et 110 autres arrêtés.
Abdoulkhalim Nazarzoda combattait au sein de l'opposition unifiée qui réunissait démocrates et islamistes pendant la sanglante guerre civile entre le pouvoir procommuniste et des rebelles islamistes entre 1992 et 1997. Il avait ensuite obtenu un poste de haut fonctionnaire à la faveur d'une amnistie prévue par des accords de paix signés en 1997 et ayant marqué la fin des combats, rappelle l'AFP. L'ancien vice-ministre faisait également partie du Parti de la Renaissance Islamique du Tadjikistan (IRPT), l'opposition islamique modérée récemment interdite par le pouvoir, qui la soupçonne d'être impliquée dans les attaques.