Dans une interview accordée au journal Expressen, la journaliste Valentina Xhaferi a expliqué qu'elle voulait confirmer ou infirmer les rapports selon lesquels tout policier patrouillant dans le quartier Tensta de la capitale suédoise risquait d'être bombardé de pierres.
Selon les récentes données statistiques, plus de 70% des résidents du quartier en question sont d'origine étrangère. Mme Xhaferi et son cameraman ont installé leurs équipements dans un petit square de Tensta avant de parler à un résident qui avait accepté de leur accorder une interview.
"Il était impossible de les calmer (…) J'ai senti que la situation était proche d'exploser. C'est alors que ce gars a jeté une pierre sur nous", raconte Mme Xhaferi.
"Il n'y a rien de personnel, mais je crois que c'est trop frustrant de ne pas pouvoir filmer dans un espace public", souligne-t-elle.
Selon les estimations policières, il y a en Suède plus de 50 zones interdites similaires au quartier de Tensta, théâtre de violentes émeutes en 2012.