Vice-chancelier allemand à Moscou: vers la fin des sanctions?

© Sputnik . Mikhail Klimentyev / Accéder à la base multimédiaLe président russe Vladimir Poutine et le vice-chancelier allemand Sigmar Gabriel
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La visite du vice-chancelier allemand Sigmar Gabriel à Moscou reflète le changement d’attitude de l’Allemagne dans ses relations avec la Russie, estime les analystes du centre américain de recherche Stratfor.

Les relations économiques russo-allemandes traversent une période difficile, aggravée par les sanctions de l'Union européenne contre la Russie. Lors des premiers six mois de 2015, les exportations allemandes vers la Russie ont chuté de 31,5% par rapport à la même période l'an passé.

Reichstag, Berlin (June 2008) - Sputnik Afrique
Berlin veut se rapprocher de Moscou

M.Gabriel s'est rendu en Russie pour échanger des points de vue sur la circulation bilatérale des marchandises avec les autorités russes, indiquent les experts. Dans le même temps, les questions commerciales sont actuellement liées aux sanctions de l'Union européenne contre la Russie, et Berlin cherche donc à atténuer ou même à suspendre ces sanctions, estiment les analystes de Stratfor.

L'Allemagne a également l'intention de renforcer ses liens énergétiques avec la Russie. Le vice-chancelier allemand avait déjà évoqué le nouveau projet sur l'infrastructure comprenant l'élargissement du gazoduc Nord Stream, lors de son entretien avec le chef du géant russe Gazprom, rappelle Stratfor.

Par ailleurs, Berlin considère Moscou comme un des participants essentiels dans la résolution de la crise syrienne liée aux flux migratoires d'aujourd'hui qui déferlent sur l'Europe. Les analystes estiment que la position allemande envers le gouvernement de Bachar el-Assad était toujours plus atténuée que celle d'autres pays occidentaux.

La Russie elle-même est intéressée par un dialogue approfondi avec l'Allemagne, qui n'est pas le seul pays européen à saluer l'amélioration des relations. L'Italie et la France sont prêtes à la rejoindre, estiment les experts de Stratfor. Cependant, selon eux, les Etats-Unis et la plupart des pays d'Europe centrale et de l'Est continuent à insister sur une ligne politique dure.

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