"Si j’étais djihadiste, je me cacherais dans la jungle de Calais"

© Philippe HuguenCalais
Calais - Sputnik Afrique
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Les terroristes de l’EI pourraient se dissimuler parmi les migrants afin de pénétrer en Grande-Bretagne.

Lors de sa visite dans la "Jungle", village de tentes construit près de Calais, Kevin Hurley, commissaire de Surrey et ex-chef du département antiterroriste de la police de Londres, a avoué que le camp n'était pas contrôlé par la police et pouvait abriter des terroristes, rapporte BBC.

"Si j'étais djihadiste, je me cacherais ici. Au vu de tout le monde, il est très facile de rester inaperçu", a-t-il indiqué.

Certains migrants qui ont parlé à M. Hurley confirmaient cette idée.

"Il est sûr et certain que Daech est présent dans le camp", a confié un Irakien à l'ex-chef de la police.

"La possibilité que des terroristes et des criminels puissent se cacher ici en attendant le bon moment pour pénétrer au Royaume-Uni m'inquiète beaucoup", a indiqué Kevin Hurley.

Plus tôt, la ministre britannique de l'Intérieur Theresa May avait déclaré que tous les réfugiés arrivant dans le pays seraient soumis au contrôle rigoureux concernant leur appartenance à Daech.

Cependant, M. Hurley indiqué avoir des doutes sur le fait que ces mesures puissent permettre de détecter tous les terroristes.

Environ 4.500 migrants, venant principalement d'Afrique de l'Est, du Moyen-Orient et d'Afghanistan vivent dans la "Jungle" près de la ville de Calais dans l'espoir de rejoindre l'Angleterre par le tunnel sous la Manche.

Ces derniers temps, plusieurs pays européens ont considérablement renforcé le contrôle des frontières et la Hongrie a même déployé en août des unités chargées d'interpeller les clandestins le long de la frontière serbe.

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