Marisa Bruni-Tedeschi a exprimé son intention dans une interview accordée au média italien La Republica.
"Je voudrais abriter quelques migrants. Je prépare les documents pour les accueillir. Un de mes amis de l'Allemagne a déjà entrepris cette démarche. Je sais que c'est une goutte d'aide dans l'océan de souffrances, mais pourquoi pas? " a-t-elle déclaré dans son interview.
De nombreuses familles européennes fournissent également leurs maisons aux migrants. Néanmoins, une telle charité est grosse de conséquences. Ainsi le 10 mai, un verdict a été rendu à l'encontre d'un réfugié d'Érythrée, reconnu coupable de harcèlement contre une fille de 10 ans issue de la famille qui l'avait abrité.
Ainsi, un dilemme se pose: faire preuve de charité ou s'assurer contre un danger. Et il ne faut pas non plus oublier que la Commission européenne étudie la possibilité d'introduire des pénalités financières visant les pays qui refusent d'accueillir des réfugiés.
Aux Européens, donc, de choisir: ou l'accueil ou l'amende.