«Si les Yankees brandissent le bâton nucléaire, la RPDC leur apprendra les manières»

© Sputnik . Ilya Pitalev / Accéder à la base multimédiaCorée du Nord
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Le leader nord-coréen Kim Jong-un a supervisé personnellement le test d’un missile intercontinental (ICBM) effectué vendredi dernier, qui pourrait atteindre en cas de nécessité les villes de New York et Washington.

La Corée du Nord a déclaré dimanche que son dernier test de missile était un «sévère avertissement» lancé aux États-Unis et leur volonté de frapper Pyongyang de nouvelles sanctions, et a affirmé qu'elle riposterait en cas de provocations militaires de Washington.

Le test a été supervisé par Kim Jong-un en personne, relate la KCNA, agence de presse gouvernementale de la Corée du Nord.

«Le test du missile ICBM […] est cette fois-ci destiné à envoyer un sévère avertissement aux États-Unis, qui multiplient les remarques insensées, agitent frénétiquement des sanctions et une campagne visant à faire pression sur la RPDC», a déclaré le ministère des Affaires étrangères de Pyongyang, utilisant l'acronyme de la République populaire démocratique de Corée, dans un communiqué publié par l'agence.

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Selon des experts, le test de vendredi était manifestement plus puissant que le premier du genre, le 4 juillet. Ils considèrent dorénavant que les missiles nord-coréens peuvent théoriquement atteindre la côte est des États-Unis, y compris New-York.

Le test du 4 juillet avait déclenché une vague d'inquiétude internationale concernant les capacités militaires du pays. Depuis, les États-Unis font pression pour imposer plus de sanctions de l'Onu à Pyongyang et le Sénat américain a adopté vendredi de nouvelles mesures coercitives bilatérales.

Pour la Corée du Nord, cette campagne dirigée par les États-Unis fournit une «nouvelle justification» de sa volonté de maintenir ses programmes militaires, a déclaré le ministère des Affaires étrangères.

Dans le communiqué, le ministère des Affaires étrangères a exhorté les États-Unis à «en finir avec ce rêve stupide de faire du mal à la RPDC».

«Si les Yankees osent à nouveau brandir le bâton nucléaire sur cette Terre, la RPDC leur apprendra les manières en usant de la force stratégique nucléaire», a-t-il menacé.

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Ce communiqué a été publié quelques heures seulement après que le Président Donald Trump a prévenu qu'il ne permettrait pas à la Chine — principal allié de Pyongyang — de «ne rien faire» à propos de la Corée du Nord.

Jusqu'ici la stratégie des États-Unis — qu'il s'agisse de l'administration de Donald Trump ou de celle de Barack Obama — n'a pas porté ses fruits: malgré un renforcement des sanctions internationales à l'Onu et des pressions sur la Chine, le régime du dirigeant Kim Jong-Un a poursuivi ses programmes militaires balistique et nucléaire.

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