Le parlement libanais a partiellement aboli mercredi l'article 522 du Code pénal qui permettait aux violeurs d'échapper à la justice sous certaines conditions, relate l'AP. Ainsi, en vertu de cet article, les poursuites judiciaires à leur encontre étaient arrêtées et l'application des condamnations déjà prononcée suspendues, s'ils épousaient leurs victimes.
L'article 522 du Code pénal libanais était entré en vigueur dans les années 1940. Ces dernières années, des défenseurs des droits de l'homme au Liban menaient une campagne publique pour obtenir l'abolition de cette loi qui avait été promulguée afin de préserver l'honneur de la femme violée et de sa famille, selon des partisans de ce texte vivant dans les régions conservatives du pays.
Cependant, l'article 522 continuera d'être appliqué dans les cas où un homme séduit une jeune fille âgée de 15 à18 ans, en lui promettant le mariage, d'après des activistes locaux cités par le site BBC.
Plus tôt en août, le parlement jordanien avait abrogé la loi similaire.