Stoltenberg évoque les projets de l'Otan sur le déploiement de l'arme nucléaire en Europe

© REUTERS / Francois LenoirJens Stoltenberg
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L'Alliance atlantique ne veut pas d'une nouvelle guerre froide et d'une nouvelle course aux armements, selon Jens Stoltenberg, secrétaire général de l'Otan.

L'Alliance atlantique évaluera les conséquences du déploiement de nouveaux missiles russes, sans toutefois vouloir une nouvelle course aux armements, a déclaré le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, lors d'une conférence de presse.

«Je ne prévois pas que les alliés déploient davantage d'armes nucléaires en Europe en riposte au nouveau missile russe», a déclaré Stoltenberg.

Selon lui, l'Otan ne veut pas d'une nouvelle course aux armements et d'une nouvelle «guerre froide», mais le Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI) ne peut être efficace que s'il est respecté par toutes les parties.

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«Tous les alliés sont bien sûr d'accord avec les USA sur le point qu'ils respectent les clauses du Traité. Mais en même temps, nous disons sans ambages que l'explication la plus plausible est celle que la Russie viole actuellement le Traité. De cette manière, le problème consiste en la conduite de la Russie. On ne peut pas avoir un accord entre deux parties qui ne soit respecté que par l'une d'elles», a indiqué le secrétaire général de l'Otan.

«Nous ne voulons pas d'une nouvelle guerre froide, nous ne voulons pas d'une nouvelle course aux armements», a-t-il souligné.

Donald Trump a annoncé samedi son intention de sortir du traité, accusant Moscou de le violer et soupçonnant la Chine de développer activement des armes. Le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov ainsi que le signataire russe du document, Mikhaïl Gorbatchev, ont averti Washington du danger de cette initiative, évoquant la possibilité d'une riposte.

Signé le 8 décembre 1987 par le Président américain Ronald Reagan et le secrétaire général du Parti communiste Mikhaïl Gorbatchev, le Traité FNI visait à détruire en trois ans les missiles d'une portée de 500 à 5.500 km.

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