Ethiopian Airlines qualifie de «diffamation» les allégations du Washington Post

© REUTERS / Tiksa NegeriCrash d’un Boeing 737 en Éthiopie
Crash d’un Boeing 737 en Éthiopie - Sputnik Afrique
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Les allégations contre Ethiopian Airlines, présentées par The Washington Post sur la politique inappropriée de la compagnie aérienne en matière de sécurité et d’exploitation du Boeing 737 MAX, ont été officiellement démenties par la principale intéressée.

Ethiopian Airlines a déclaré avoir démenti les allégations du Washington Post qui s'était plaint à la Federal Aviation Administration sur ses «programmes déficients de formation» et ses mauvaises procédures de sécurité exécutées pendant les quatre ans qui ont précédé le crash de son Boeing 737 MAX.

«Ethiopian Airlines réfute fermement toutes les allégations infondées et erronées sur le plan des faits écrites par The Washington Post le 21 mars 2019», lit-on sur le compte Twitter de la compagnie aérienne ce vendredi 22 mars.

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Ethiopian Airlines a qualifié ces allégations de «diffamation» fondée sur des «sources inconnues et peu fiables». Elle a souligné qu'elle respectait «les niveaux les plus hauts des standards mondiaux du point de vue de la qualité et de la sécurité» et qu'elle disposait d'une flotte, d'une infrastructure et de systèmes d'exploitation modernes.

Des représentants de la compagnie ont affirmé avoir investi plus de 50 millions de dollars dans son infrastructure pendant les cinq dernières années. Ils ont ajouté qu'ils patientaient pour les résultats de l'enquête officielle sur la certification des 737 MAX, qui a été lancée à l'échelle internationale suite à la tragédie de mars.

«Par la présente, nous demandons à The Washington Post de retirer l'article, de présenter ses excuses et de corriger les faits», a précisé la compagnie aérienne.

The Washington Post a rappelé que deux pilotes d'Ethiopian Airlines avaient déposé ces plaintes en 2015, avant que le Boeing 737 MAX 8 ne soit exploité.

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Selon The Washington Post, les pilotes ont critiqué les entraînements et la documentation d'exploitation de cet avion. L'un d'eux a affirmé que la compagnie aérienne manquait de l'infrastructure nécessaire et sacrifiait la sécurité à ses profits.

Il a aussi ajouté que l'information complète pour les manuels de pilotage n'avait pas été fournie. Un de ses collègues a reproché à la compagnie aérienne d'avoir mené une politique inappropriée concernant les temps des vols et de repos.

Le 10 mars, un Boeing 737 MAX 8 de la compagnie aérienne Ethiopian Airlines, avec à son bord 157 personnes, s'est écrasé au sud-est d'Addis-Abeba sans laisser de survivants. En octobre 2018, un Boeing 737 MAX 8 de la compagnie indonésienne Lion Air s'était abîmé en mer de Java, tuant 189 personnes.

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