La Maison-Blanche explique la décision d’assassiner Qassem Soleimani

© REUTERS / WANA NEWS AGENCYIranian demonstrators chant slogans during a protest against the assassination of the Iranian Major-General Qassem Soleimani, head of the elite Quds Force, and Iraqi militia commander Abu Mahdi al-Muhandis, who were killed in an air strike at Baghdad airport, in front of United Nation office in Tehran, Iran January 3, 2020.
Iranian demonstrators chant slogans during a protest against the assassination of the Iranian Major-General Qassem Soleimani, head of the elite Quds Force, and Iraqi militia commander Abu Mahdi al-Muhandis, who were killed in an air strike at Baghdad airport, in front of United Nation office in Tehran, Iran January 3, 2020. - Sputnik Afrique
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Donald Trump estime que la faiblesse provoque, a fait savoir dans une interview à Fox News son conseiller Robert O’Brien, précisant que d’après les informations dont disposait la Maison-Blanche le général iranien Soleimani envisageait prochainement des attaques visant des diplomates et militaires américains.

Le général iranien Qassem Soleimani préparait des attentats contre des diplomates et des militaires américains, a déclaré le conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, Robert O'Brien.

«L’information dont nous disposons et que nous considérons comme très fiable montrait que Soleimani et ses complices se préparaient à tuer des diplomates et militaires américains, et en nombre, dans les jours qui viennent», a-t-il indiqué à l’antenne de Fox News, ajoutant que c’était la raison de l’opération réussie décidée par le Président.

Et d’expliquer que le Président américain considérait que la faiblesse provoquait.

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«Cette idée était la clé de voûte de la politique étrangère et de sécurité nationale pour le Président Trump», a encore précisé son conseiller.

Lever de boucliers entre Washington et Téhéran

Fin décembre, les Américains ont frappé des cibles du mouvement chiite irakien Kataeb Hezbollah en Syrie et en Irak, annonçant riposter à l’attaque d’une base près de la ville de Kirkouk.

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Cette attaque ayant fait 25 morts, des partisans du mouvement ont essayé le 31 décembre de prendre d’assaut l’ambassade américaine à Bagdad.

Dans la nuit du 2 au 3 janvier, les Américains ont mené une opération spéciale près de l’aéroport de Bagdad qui a débouché sur le meurtre d’Abou Mehdi al-Mouhandis, numéro deux des Hachd al-Chaabi, et du général iranien Qassem Soleimani commandant de la Force Al-Qods, unité d'élite des Gardiens de la révolution.

Bagdad a qualifié l’opération de violation de sa souveraineté. Quant à Téhéran, il a promis de riposter.

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