Le nouveau Premier ministre irakien promet de défendre son pays contre l’ingérence étrangère

© Sputnik . Sergueï Mamontov  / Accéder à la base multimédiaBagdad, Irak
Bagdad, Irak - Sputnik Afrique
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Mohammed Allawi, désigné samedi 1er février au poste de Premier ministre irakien, a promis dans sa première intervention de protéger son pays contre toute ingérence étrangère.

Nommé Premier ministre d’Irak le 1er février, Mohammed Allawi s’est adressé à la nation en annonçant ses priorités.

«Je promets de protéger l’Irak contre toute ingérence étrangère et d’empêcher que le pays soit transformé en arène de règlements de compte dans divers conflits», a-t-il déclaré dans un message à la nation diffusé par son service de presse.

M. Allawi avait été ministre des Télécommunications à deux reprises, de 2006 à 2007 et de 2010 à 2012. Samedi 1er février, le Président irakien Barham Saleh lui a confié la formation d’un gouvernement. Sa candidature a été soutenue par les principaux blocs politiques du Parlement.

Protestations en Irak

Fin décembre, Barham Saleh a envoyé une lettre au Parlement en se disant prêt à démissionner en raison de la situation controversée liée au choix du candidat au poste de Premier ministre. Cela faisait suite à la démission d’Adel Abdel-Mehdi, survenue le 30 novembre sur fond de manifestations continues.

 Протестующий с иракским флагом в руках во время акций протеста в Ан-Наджафе, Ирак - Sputnik Afrique
Le chef du gouvernement irakien annonce sa démission, selon les médias
Les manifestants ont réclamé la démission du gouvernement, la lutte contre la corruption et le chômage, ainsi que l’amélioration des conditions de vie. Il s’agit du plus important mouvement social à survenir depuis la chute de Saddam Hussein.

Tensions entre Téhéran et Washington

Début 2020, le territoire irakien est devenu le théâtre des tensions irano-américaines.

Le général Qassem Soleimani, commandant de l'unité d'élite des forces iraniennes Al-Qods, a été tué le 3 janvier 2020 par une frappe de l'armée américaine à Bagdad ordonnée par Donald Trump. En réaction, plusieurs hauts responsables de la République islamique ont promis de venger sa mort. Bagdad a qualifié l’opération de violation de sa souveraineté.

Dans la nuit du 7 au 8 janvier, deux bases abritant des militaires américains en Irak ont été visées par des roquettes, attaques que la partie iranienne n’a pas tardé à revendiquer. Le Pentagone a confirmé les frappes, précisant que plus de 12 missiles balistiques avaient visé des sites abritant des militaires américains et ceux de la coalition.

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