MH17: les chances de faire porter le chapeau à Moscou de plus en plus minces

© Sputnik . Mikhail Voskresensky / Accéder à la base multimédiaКрушение малайзийского Boeing на Украине
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Les Pays-Bas, l'OSCE et la République populaire de Donetsk (RPD) ont enfin signé dans la soirée du 14 novembre un protocole pour extraire les débris du Boeing malaisien des lieux du crash, écrit lundi 17 novembre le quotidien Nezavissimaïa gazeta.

Les Pays-Bas, l'OSCE et la République populaire de Donetsk (RPD) ont enfin signé dans la soirée du 14 novembre un protocole pour extraire les débris du Boeing malaisien des lieux du crash, écrit lundi 17 novembre le quotidien Nezavissimaïa gazeta.

Les experts néerlandais arrivés sur les lieux de la catastrophe le 8 novembre avaient refusé pendant plusieurs jours de signer le protocole préalablement convenu avec les autorités de la république car ils trouvaient inadmissible l'appellation "RPD", république autoproclamée du sud-est de l'Ukraine, mentionnée dans le document. Mais était-ce l'unique raison de leur retard?

"On a le sentiment que ces experts cherchent un prétexte pour ne rien faire, pour laisser la situation comme telle et ne pas extrader les débris", a déclaré l'ambassadeur de Russie à l'OSCE Andreï Keline. D'autant que le ministre australien de la Justice Michael Keenan a annoncé que les autorités des pays participant à l'enquête sur les circonstances du crash du Boeing malaisien dans l'est de l'Ukraine avaient convenu de prolonger cette enquête de neuf mois – jusqu'en août 2015. Le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov pense, lui, que l'enquête sur la catastrophe est "freinée artificiellement et sciemment".

Il souligne que la Russie a significativement contribué à l'enquête sur cette tragédie et que Moscou fait preuve d'une aspiration permanente à aider l'enquête par tous les moyens à sa disposition. Le ministère russe de la Défense a publié les données de son investigation objective sur la catastrophe dans la région de Donetsk. Il a fourni les informations radar qui ont enregistré l'activité dans le secteur survolé par le Boeing, où étaient présentes les forces ukrainiennes, et des photos satellites. Les autorités russes se sont dites prêtes à présenter tous ces renseignements à la Haye mais les Néerlandais n'ont pas donné suite. Après tout, ces informations divergent complètement de l'objectif recherché par les Européens qui mènent l'enquête.

L'Union russe des ingénieurs a réalisé en août une expertise détaillée de la catastrophe du Boeing malaisien. Ils ont étudié diverses versions mais, comme les spécialistes du ministère de la Défense, ils estiment que le scénario le plus plausible est l'attaque d'un avion militaire ukrainien – soit un Su-25, soit un MiG-29. Et voici que l'organisation a reçu récemment une photo satellite montrant le lancement d'un missile par un chasseur en direction du Boeing, diffusée à la télévision. Des batailles ont immédiatement éclaté sur les réseaux sociaux concernant l'authenticité de cette photo. Inutile de débattre à ce sujet. Mais le public attend au moins la confirmation factuelle d'une autre version du crash.

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