L'initiative russe d'observer des pauses humanitaires a été soumise après que l'armée de l'air saoudienne a refusé d'autoriser l'avion russe venu évacuer des citoyens russes et de la CEI à pénétrer dans l'espace aérien yéménite le 2 avril. Près de 150 personnes attendaient à l'aéroport de Sanaa mais l'avion a été contraint d'atterrir au Caire. La situation a été ensuite régularisée et les autorités saoudiennes ont promis d'apporter leur contribution pour évacuer les étrangers.
La Russie s'est prononcée pour que l'embargo sur les armes ne concerne pas uniquement les Houthis, mais aussi tous les groupes armés dans le pays. Riyad n'est pas du même avis. Selon Abdallah al-Mouallimi, les Houthis sont les agresseurs. C'est pourquoi, d'après lui, il ne faut sanctionner que les Houthis.