Si le groupe aérien se réunissait jusque-là à 90 km de Moscou, cette année les avions formeront leur ligne droite uniquement au niveau de la station de métro Retchnoï vokzal, au nord de Moscou. Seulement quelques secondes seront donc laissées aux pilotes pour corriger les erreurs ou les imperfections.
"Il n'y a encore jamais eu autant d'avions. Et s'il fallait les ranger, comme avant, en longue ligne, ce serait gênant pour les pilotes. Du point de vue de la formation, le dispositif actuel est optimal. Même si cela demande une meilleure vigilance des équipages", souligne le général Alexandre Khartchevski, chef du Centre d'application de combat et de reconversion du personnel de l'armée de l'air russe Tchkalov.
"C'est difficile aussi bien pour les contrôleurs au sol que pour les pilotes. C'est plus facile quand la parcelle est longue, cela permet de corriger toutes les imperfections et les erreurs de sortie. Alors qu'il faut réagir et prendre des décisions très rapidement pour conserver sa distance quand la parcelle est courte", déclare Valeri Morozov.
Plus de 150 avions et hélicoptères de 21 classes, dont les derniers en date, participent à la partie aérienne du défilé de la Victoire. Les avions Su-35 et Su-30, les hélicoptères Mi-35M et Ansat-U y participeront pour la première fois. La place Rouge sera traditionnellement survolée par les bombardiers stratégiques Tu-160, Tu-95 et Tu-22M3, les ravitailleurs Il-78, les avions de transport Il-76 et An-124 Rouslan, les chasseurs Su-27 et MiG-29SMT, les intercepteurs MiG-31, les bombardiers tactiques Su-34 et Su-24M, les avions d'attaque Su-25SM, les avions d'entraînement et de combat Iak-130, ainsi que les hélicoptères de transport Ka-52 Alligator, les Mi-28N Chasseur nocturne, Mi-26 et Mi-8AMTCh.