Bachar Assad : "Si démissionner est la solution, je n'hésiterai pas à le faire"

© AP Photo / Raqqa Media Center of the Islamic StateCombattants d` État islamique à Racca
Combattants d` État islamique à Racca - Sputnik Afrique
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Le ministère russe de la Défense a rapporté hier plusieurs nouveaux succès militaires en Syrie, notamment la destruction de l'un des centres de préparation de l’État islamique (EI) dans la province de Raqqa.

La Russie répond ainsi aux accusations de l'Occident selon lesquelles les raids de l'aviation russe en Syrie ne viseraient pas l'État islamique mais les opposants du président Bachar al-Assad. Cela ne s'est pas encore reflété significativement sur la rhétorique des dirigeants de la coalition occidentale qui combat en Syrie. Toutefois, la tension croissante autour des perspectives du processus de paix a été soudainement apaisée hier par le dirigeant syrien, qui a promis de démissionner si cela pouvait résoudre la crise dans le pays? Par ailleurs, c'est au peuple syrien d'en décider, selon Bachar Assad.

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Le ministère russe de la Défense a annoncé hier qu'au cours des dernières 24 heures, l'aviation russe avait effectué 20 vols de Su-34, Su-24M et Su-25 pour attaquer dix sites de l'EI. Selon le ministère, les avions d'attaque Su-25 ont attaqué le camp de préparation de terroristes dans la province d'Idleb, ont éliminé les abris des extrémistes et leur atelier de fabrication d'engins explosifs artisanaux, y compris les ceintures de kamikaze. Les bombardiers Su-24M et Su-34 ont détruit trois dépôts de munitions, ainsi que quatre postes de commandement de l'EI, sachant que les "édifices où se trouvaient les terroristes ont été entièrement détruits". A titre de confirmation, le ministère de la Défense a publié plusieurs vidéos des frappes aériennes contre les sites des islamistes.

Le ministre égyptien des Affaires étrangères Sameh Choukri a soutenu hier la participation de la Russie à la campagne contre les radicaux, déclarant qu'elle stopperait la "propagation du terrorisme et aiderait à infliger une frappe fatale à l'EI". Toutefois, le Caire fait partie des rares soutiens de Moscou. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a exprimé l'espoir qu'il réussirait à "persuader la Russie de revoir sa position vis-à-vis de la Syrie", et a annoncé qu'il avait l'intention d'évoquer cette question avec Vladimir Poutine.

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