La Russie répond ainsi aux accusations de l'Occident selon lesquelles les raids de l'aviation russe en Syrie ne viseraient pas l'État islamique mais les opposants du président Bachar al-Assad. Cela ne s'est pas encore reflété significativement sur la rhétorique des dirigeants de la coalition occidentale qui combat en Syrie. Toutefois, la tension croissante autour des perspectives du processus de paix a été soudainement apaisée hier par le dirigeant syrien, qui a promis de démissionner si cela pouvait résoudre la crise dans le pays? Par ailleurs, c'est au peuple syrien d'en décider, selon Bachar Assad.
Le ministre égyptien des Affaires étrangères Sameh Choukri a soutenu hier la participation de la Russie à la campagne contre les radicaux, déclarant qu'elle stopperait la "propagation du terrorisme et aiderait à infliger une frappe fatale à l'EI". Toutefois, le Caire fait partie des rares soutiens de Moscou. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a exprimé l'espoir qu'il réussirait à "persuader la Russie de revoir sa position vis-à-vis de la Syrie", et a annoncé qu'il avait l'intention d'évoquer cette question avec Vladimir Poutine.