L'UE va-t-elle prolonger les sanctions antirusses?

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Les dirigeants européens, réunis à Bruxelles jusqu'à demain, vont décider s'ils prolongent ou non les sanctions économiques contre la Russie.

De l'avis général, elles devraient être effectives encore six mois mais des dizaines de millions d'Européens dont des représentants politiques, des hommes d'affaires et des personnalités publiques éminentes exigent leur abrogation.

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Les dirigeants européens se pencheront sur le sort des sanctions financières et pétrolières contre la Russie et des compagnies militaro-industrielles le 18 décembre, au cours de la seconde journée du sommet de l'UE réuni pour deux jours à Bruxelles. Si la majorité votait pour, elles seraient en vigueur jusqu'au 31 juillet 2016. Rappelons que ces sanctions avaient été décrétées en juillet et en septembre 2014 en raison des événements en Crimée et dans le Donbass. Elles expirent le 31 janvier 2016. Si elles n'étaient pas prolongées, elles seraient levées automatiquement à partir du 1er février.

A l'heure actuelle, la plupart des experts prédisent que les sanctions seront prolongées de six mois. Mais rien n'indique qu'elles seront maintenues après juillet 2016. C'est également ce qu'a déclaré le premier ministre italien Matteo Renzi, qui considère la perspective d'une annulation des sanctions dans six mois "très plausible". Le lendemain de sa déclaration, Renzi a toutefois demandé à ses diplomates d'expliquer aux Européens que l'Italie ne "prônait pas du tout la levée des sanctions".

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"C'est une question de principe. Nous étions d'accord sur le fait que les sanctions dépendent du respect des Accords de Minsk", a déclaré en conférence de presse le ministre italien des Affaires étrangères Paolo Gentiloni. Le premier ministre a confirmé que Rome n'avait pas l'intention de s'opposer à la ligne générale à la veille du sommet, et critiqué le projet de gazoduc Nord Stream permettant à la Russie d'acheminer son gaz en Allemagne. Il a demandé de soumettre cette question à l'ordre du jour du sommet.

Entre temps, les ministres des Affaires étrangères de la Pologne, de la Belgique, de la Lituanie et de la Suède, ainsi que la chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini se sont prononcés pour la prolongation des sanctions.

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