De l'avis général, elles devraient être effectives encore six mois mais des dizaines de millions d'Européens dont des représentants politiques, des hommes d'affaires et des personnalités publiques éminentes exigent leur abrogation.
A l'heure actuelle, la plupart des experts prédisent que les sanctions seront prolongées de six mois. Mais rien n'indique qu'elles seront maintenues après juillet 2016. C'est également ce qu'a déclaré le premier ministre italien Matteo Renzi, qui considère la perspective d'une annulation des sanctions dans six mois "très plausible". Le lendemain de sa déclaration, Renzi a toutefois demandé à ses diplomates d'expliquer aux Européens que l'Italie ne "prônait pas du tout la levée des sanctions".
Entre temps, les ministres des Affaires étrangères de la Pologne, de la Belgique, de la Lituanie et de la Suède, ainsi que la chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini se sont prononcés pour la prolongation des sanctions.