Le super-polymère russe pourrait remplacer les traditionnels matériaux plastiques, composites, mais aussi l’acier et le bronze. Il est très résistant aux chocs, à la corrosion et aux radiations, et présente un faible coefficient de frottement. Dans des conditions de froid extrême, il n’a pas d’égal dans le monde, souligne Roman Dolgi, représentant de la compagnie qui a développé ce matériau :
« Ce matériau est utilisable à des températures négatives et permet de solutionner les problèmes que pose le transport de matières sèches et humides telles que le charbon, l’argile, le sable et la tourbe. Par des températures négatives, il les empêche de geler dans les bennes et les wagons, et permet leur déchargement complet. »
Le transport du charbon dans des wagons recouverts de polykéramoplaste, permet, par exemple, de réduire au minimum les pertes de matières premières : 0,4 tonnes contre 4,5 tonnes avec un wagon ordinaire. L’économie est de plusieurs dizaines de milliers de dollars !
La technologie, développée par les scientifiques et les ingénieurs de Krasnoïarsk ouvre de nouvelles possibilités pour la production d’un grand nombre de produits. Le nouveau polymère peut être utilisé dans les constructions mécaniques, dans l’industrie chimique, dans l’aéronautique les constructions navales, ou encore l’orthopédie, a déclaré Roman Dolgy :
« Sa résistance à l’usure est supérieure à celle de tout autre matériau thermoplastique, il empêche l’adhérence. En ce qui concerne sa composition, nous disposons d’une large marge de manœuvre selon les besoins du client. »
En février 2014, une production expérimentale de produits à base de polykéramoplaste a été organisée au siège de l’entreprise à Krasnoïarsk qui pourra en fabriquer jusqu’à 10 tonnes par an. T
