La baisse de l’activité solaire est étudiée à Irkoutsk

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Les scientifiques d’Irkoutsk étudient le cycle de l’activité solaire. Le projet de l’Université d’Etat d’Irkoutsk, intitulé « Les études intégrées de l’activité solaire au 24ème cycle », a gagné le concours des projets scientifiques dans le remplissement du devoir d’Etat annoncé par le ministère de l’enseignement et de la science.

Ce cycle de l’activité solaire de 11 ans, intitulé cycle de Scwabe (d’après le nom du savant allemand l’ayant découvert), a commencé à peu près en janvier 2009 lorsque le Soleil traversait un minimum de son activité. Ainsi, nous sommes à l’apogée de l’activité du Soleil. Selon Sergueï Yazev, chef de projet et directeur de l’observatoire astronomique de l’Université d’Etat d’Irkoutsk, c’est un apogée original, le premier maximum a été suivi d’un second plus élevé.

Le délai du soutien d’Etat du projet court sur 2014-2016. Il est possible que l’activité solaire soit en baisse pendant cette période. Il est prévu de suivre ce processus tant à l’observatoire universitaire qu’avec les instruments de l’Institut de physique Soleil - Terre de la filiale sibérienne de l’Académie des sciences de Russie où est aménagé le complexe hélio-géophysique spécialisé pour étudier le Soleil depuis la Terre. Il est prévu d’utiliser dans le cadre du projet universitaire les données fournies par les appareils spatiaux qui sont en accès ouvert.

L’étude des cycles de l’activité solaire a été engagée assez récemment d’après les critères astronomiques, c’est-à-dire au milieu du XVIIIe siècle. Elle était fondée pendant longtemps sur les données fournies de la Terre. La nouvelle ère d’études a commencé avec la sortie des observatoires solaires dans l’Espace depuis le milieu du XXe siècle. Nous avons appris beaucoup de choses intéressantes concernant le Soleil mais les finesses de sa vie et les lois des cycles solaires ne sont pas étudiées. Il est difficile de faire des pronostics consistant à savoir si un nouveau maximum sera impétueux ou au contraire, calme. Il serait très utile d’en prendre conscience pour évaluer d’éventuelles conséquences de l’activité du Soleil pour le climat sur Terre, notamment pour les instruments.

Le projet a gagné le premier concours du ministère de l’enseignement et de la science dans le cadre de la mise en œuvre des projets du devoir d’Etat dans les activités scientifiques proclamé fin mars dernier. Les établissements d’enseignement supérieur ont pris part au concours. La liste de 43 projets a été publiée le 10 juin mais l’ampleur du financement sera précisée ultérieurement. /N

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