Puis, au contact des rochers, le brouillard aurait déposé une pellicule qui, lentement, aurait rongé et façonné la roche. L'évaporation de l'eau, lors des phases d'exposition au soleil, aurait libéré ces "sculptures", maintenant figées dans le temps.
Le degré d'exposition à ces brouillards acides a probablement varié en fonction du climat local, de la direction des vents et de l'intensité des rayons solaires, facteurs qui auront déterminé la durée d'évaporation du gel et donc le temps d'exposition des rochers à la corrosion, ce qui expliquerait les différences constatées en fonction des endroits.
Ces changements seraient survenus sur une durée assez longue et ne concernent pas la planète Mars telle qu'elle est actuellement. Il n'y a plus de volcans actifs sur la planète rouge, donc plus de sources possibles pour ces brumes acides.