Le pape y avoue notamment avoir «consulté une psychanalyste juive» alors qu'il avait 42 ans, «à un moment de sa vie où il en a eu besoin». Il s'est rendu chez elle une fois par semaine pendant six mois «pour éclaircir certaines choses». «Une très bonne personne» qui «m'a beaucoup aidé», raconte-t-il.
Il dit également avoir été très influencé par une militante communiste, Esther Ballestrino de Careaga, tuée sous la dictature argentine (1976-1983) après avoir aidé à fonder le mouvement des mères de la Place de mai, qui dénonçaient la disparition de leurs enfants assassinés par le régime.
«Elle m'a appris à penser la réalité politique […]. Je dois tant à cette femme», souligne le pape, qui ajoute: «On m'a dit une fois: "Mais vous êtes communiste!" Non, les communistes, ce sont les chrétiens. C'est les autres qui ont volé notre bannière!»