"Pour créer ce consortium, les propriétaires des ports et de fret, les transporteurs et les banques iraniennes, russes et allemandes, bref, tous ceux qui sont concernés par le fonctionnement du corridor "Nord-Sud" sont invités à s'associer", a-t-il indiqué.
A la différence du Conseil de coordination qui est appelé à fournir l'appui juridique nécessaire au fonctionnement du corridor, le consortium devra en assumer les fonctions économiques. De l'avis du vice-ministre, il pourrait appeler des centaines de millions de dollars à investir dans le développement de l'infrastructure du corridor de transport.
Depuis l'entrée en vigueur, il y a plus de douze mois, de l'accord intergouvernemental conclu entre la Russie, l'Inde et l'Iran sur le corridor de transport "Nord-Sud", la Biélorussie et le Kazakhstan se sont joints à ce projet, a-t-il ajouté. Le problème de l'adhésion d'Oman et du Tadjikistan est à l'étude. La Syrie, l'Arménie, l'Azerbaïdjan et la Bulgarie ont également fait savoir leur désir de se joindre à l'accord.
"La première étape, politico-informationnelle, de mise en place du corridor de transport "Nord-Sud" a été franchie avec succès. Nous avons abordé la réalisation pratique de l'accord, notamment en créant un consortium", a souligné Tchinghiz Izmaïlov.
Selon les données à sa disposition, 7 millions de tonnes de fret ont été transportés par cette artère en 2002. En 2003 le trafic peut atteindre 8 millions de tonnes.
La Russie lie son espoir de voir cette voie de communication se développer au projet de sa jonction avec les quatre corridors de transport européens, a déclaré le vice-ministre.