"Des restrictions pour la participation des investisseurs étrangers seront étendues à seulement quatre gisements et dans le reste des cas des coentreprises seront créées", a-t-il indiqué.
"Il s'agit d'une nouvelle loi qui, dès qu'elle aura été votée par la Douma, réglementera l'exploitation de ces quatre gisements les plus importants et où les étrangers ne pourront pas détenir plus de 50% des actions", a-t-il expliqué.
La Russie, a poursuivi Igor Chouvalov, professe, dans sa politique énergétique, le principe de réciprocité envers l'Occident, et c'est à partir de cette position que cette question sera débattue au sommet du G8 à Saint-Pétersbourg.
"Nous avons besoin de compagnies, européennes et non européennes, qui pourraient investir dans la production de ressources naturelles, mais des compagnies russes doivent avoir la possibilité de participer à la transformation de ces ressources", a-t-il expliqué. "Voilà ce que doit garantir la sécurité énergétique: vous consommez notre pétrole et notre gaz et nous mettons à profit votre savoir-faire", a ajouté le conseiller du président russe.
Antérieurement, il avait déclaré qu'il y aurait en Russie six à sept gisements stratégiques. Selon lui, s'il y a des restrictions sur les activités de sociétés étrangères, celles-ci devront faire l'objet d'une mesure exceptionnelle et précisée par des lois ad hoc. Ces mêmes lois doivent établir quels gisements sont stratégiques, a noté Igor Chouvalov.
Selon le ministère russe des Ressources naturelles et l'Agence fédérale pour l'exploitation du sous-sol, il s'agirait du gisement Sakhaline-3, de gisements en mer de Barents, du gisement Roman-Trebs, du gisement Anatoli-Titov, de quatre blocs de gisements sur le plateau nord-sibérien de Khoreïver (tous des gisements d'hydrocarbures), de l'immense gisement de minerai de cuivre d'Oudokan et du gisement aurifère de Soukhoï-Log.
