"J'espère que les partenaires iraniens étudient attentivement ces recommandations et propositions qui ont été élaborées par six Etats et remises à Téhéran pour examen", a-t-il ajouté, répondant à une question sur la situation autour de l'Iran.
Le chef de l'Etat a indiqué que sa dernière rencontre avec le président iranien avait montré que Téhéran avait accueilli positivement ces initiatives.
Pourtant, a précisé M. Poutine: "Nous voudrions que la réaction y soit plus rapide". Et de rappeler que Téhéran s'est déclaré prêt à un tel dialogue pour le mois d'août prochain.
"On pourrait sans doute l'entamer plus tôt. En tant que leader du G8 accueillant le sommet, je voudrais évidemment que ce dialogue démarre avant que les membres du G8 ne se réunissent à Saint-Pétersbourg. Dans le même temps, je ne pense pas qu'on doive anticiper sur les événements et aggraver la tension", a-t-il estimé.
Le président russe a ensuite exposé une fois de plus la position de la Russie sur l'Iran: "Nous sommes convaincus que n'importe quel pays, y compris l'Iran, a le droit d'accéder à de hautes technologies modernes dans l'intérêt du développement de sa propre économie".
Dans le même temps, a-t-il poursuivi, le développement des technologies nucléaires doit se faire sous contrôle international et ne représenter aucune menace sur le plan de la prolifération des armes de destruction massive.
"Nous chercherons à obtenir de tels compromis permettant d'accomplir cette double tâche", a souligné le chef de l'Etat.
La Russie a formulé ses propres propositions à ce sujet, a-t-il dit. Moscou propose, par exemple, de créer tout un réseau de centres internationaux d'enrichissement et de retraitement d'uranium.