La Turquie participera à l'opération de maintien de la paix au Liban

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ANKARA, 28 août - RIA Novosti. La Turquie participera à l'opération de maintien de la paix de l'Organisation des Nations Unies au Liban, a déclaré lundi Cemil Cicek, porte-parole du gouvernement turc.

"S'inspirant des intérêts nationaux du pays, la Turquie a pris la décision de principe de se joindre à l'opération de paix de l'ONU au Liban", a-t-il dit notamment.

Selon lui, le parlement turc se réunira d'urgence dans le courant de cette semaine ou le 19 septembre prochain pour examiner la question de l'envoi d'un contingent de paix au Liban.

"Les soldats de la paix turcs ne rempliront au Liban qu'une mission de maintien de la paix", a souligné le porte-parole du gouvernement de la Turquie. "Ils ne s'occuperont pas du désarmement du Hezbollah et n'accompliront pas d'autres tâches de ce genre", a déclaré le ministre de la Justice du pays à l'issue de la réunion du gouvernement consacrée à l'envoi d'un contingent de paix au Liban.

La décision du gouvernement sur la participation de la Turquie à la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) a été adoptée bien que le président du pays, Ahmet Necdet Sezer, se soit prononcé contre l'envoi de militaires au Proche-Orient.

"Nous n'avons pas à envoyer de militaires. Je suis contre. Nous ne devons pas régler les problèmes de sécurité d'autres Etats, alors que nous avons nous-mêmes des problèmes avec notre propre sécurité", a notamment déclaré vendredi dernier à Ankara le leader turc.

Par ailleurs, a indiqué Ahmet Necdet Sezer, dans les circonstances actuelles, l'envoi de militaires turcs au Liban "ne répond pas aux intérêts nationaux de la Turquie".

Toujours vendredi dernier, le porte-parole du ministère turc des Affaires étrangères, Namik Tan, a fait savoir qu'Ankara formulait les conditions auxquelles la Turquie pourrait adhérer à la mission des Nations Unies au Proche-Orient.

"Nous ne voulons pas participer à l'opération militaire, ni nous engager dans une confrontation avec le Hezbollah ou autre groupe dans la région. Nous ne voulons pas, non plus, assumer la mission de désarmement. Nous voulons tout simplement participer à la reconstruction du Liban et apporter notre concours aux structures du pouvoir d'Etat libanais.

Au cours de sa récente tournée dans la région, le ministre turc des Affaires étrangères, Abdullah Gul, a discuté avec les dirigeants des Etats du Proche-Orient de l'adhésion de la Turquie à la Force intérimaire des Nations Unies au Liban.

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