"Si nous savons quoi utiliser de la carotte ou du bâton vis-à-vis de l'Iran? Je peux vous dire que nous ne le savons pas, et que personne ne le sait", a-t-il déclaré.
"Nous privilégions le bâton, mais nous ne voulons pas que ce bâton se retourne contre nous, ni contre nos partenaires. Il s'agit d'une décision qui demande une grande responsabilité", a estimé le conseiller du Kremlin.
D'après lui, la proposition que les "six" médiateurs internationaux (Allemagne, Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne et Russie) ont faite à Téhéran était très équilibrée, car elle supposait un large éventail de possibilités en dehors des restrictions relatives au programme nucléaire. "S'ils n'ont pas voulu en profiter pleinement et accepter ces conditions, c'est leur décision à eux", a constaté M. Chouvalov.
"En politique, on utilise généralement à la fois la carotte et le bâton, mais au sujet de l'Iran les responsables politiques n'ont toujours pas trouvé d'équilibre entre les deux méthodes", a-t-il dit.