"Si le baril retombe à 25 dollars, rien de négatif n'arrivera à notre économie. Au contraire, elle ne cessera de gagner en santé", a-t-il indiqué.
Même avec un tel prix, on pourrait établir un budget normal, répondre à tous nos engagements et "éviter les problèmes que le ministre des Finances Alexeï Koudrine qualifie, à l'ancienne, de mal hollandais", a affirmé l'assistant présidentiel.
"Notre économie sera amenée à réaliser ce qu'elle doit réaliser, à savoir des transformations structurelles. La population et l'industrie devront s'y adapter et l'état d'euphorie passera vite", a ajouté M. Chouvalov.
D'après lui, les Russes ont été "très gâtés" ces dernières années par les cours élevés des matières énergétiques sur les marchés internationaux.
"Le montant des réserves de change et du Fonds de stabilisation nous permettent aujourd'hui de nous sentir riches. Mais c'est insuffisant. Car, quand on dispose d'une richesse, on doit travailler plus que les autres", a indiqué l'assistant du président russe.
Toutefois, il y a peu de chances que le baril d'Urals retombe en effet à 25 dollars, a-t-il ajouté.