"Je pense que si la voix du peuple d'Ossétie du Sud est entendue, avant tout à Tbilissi, cela pourrait encourager l'ouverture de négociations constructives" entre la Géorgie et l'Ossétie du Sud et "le règlement des problèmes qui sont à l'ordre du jour". "De mon point de vue, ce référendum doit envoyer un signal d'importance à Tbilissi", a indiqué le responsable russe.
Le secrétaire du Conseil de sécurité russe a aussi rappelé la portée de ce référendum pour l'expression de la volonté du peuple sud-ossète. Un référendum similaire a été mené en Serbie, a noté M. Ivanov.
Le référendum sur l'indépendance en Ossétie du Sud est prévu pour le 12 novembre.
Ex-région autonome de la république soviétique de Géorgie, l'Ossétie du Sud a proclamé son indépendance envers la Géorgie le 20 septembre 1990. Tbilissi a alors riposté et des opérations militaires ont fait des milliers de morts de part et d'autre de 1990 à 1992. Lors du premier référendum de janvier 1992, l'Ossétie du Sud s'est massivement exprimée en faveur de son indépendance. Les Sud-Ossètes mettent le cap sur le rapprochement avec l'Ossétie du Nord, république du Caucase du Nord russe, notant qu'ils ont bénévolement intégré la Russie en 1774, une trentaine d'années avant le royaume de Géorgie.
