Les problèmes de la sécurité énergétique sont débattus à Moscou

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Les problèmes de la sécurité énergétique mondiale ont été
Les problèmes de la sécurité énergétique mondiale ont été débattus pendant quelques jours à Moscou : la capitale russe a abrité la Conférence internationale sur des problèmes énergétiques pendant laquelle les ministres des pays européens, les chefs des grandes entreprises et les représentants de l’OPEP et de l’AIEA ont essayé d’établir les principes d’application du plan d’action pour le développement de la sécurité énergétique globale, adopté en juin 2006 pal le G8.
Le ministre russe de l’industrie et de l’énergie Victor Khristenko a souligné en ouvrant la conférence que la Russie et l’UE devraient dresser un système de relations excluant les conflits. Il a dit notamment :
La Russie envisage la sécurité énergétique non seulement comme un problème intérieur mais comme une question globale de l’approvisionnement fiable de tous les Etats et de tous les peuples en énergie. La Russie est à la fois un grand exportateur et un grand consommateur d’énergie et aussi un grand Etat de transit. De ce fait nous comprenons bien les points de vue de pratiquement tous les joueurs du marché énergétique global.
Il est à noter qu’il n’existe pas de menaces technologiques ou économiques pour la sécurité énergétique européenne, mais seulement des risques dus aux objectifs différents telles qu’elles sont comprises par Moscou et par Bruxelles. Par exemple, la part du gaz russe dans la consommation européenne constitue 26 pour cent et peut augmenter jusqu’au 33 pour cent d’ici vers l’an 2015. « La Russie reste toujours un fournisseur fiable des ressources énergétiques. Elle est nécessaire à l’UE et vice versa » — a noté Andries Piebalgs, membre de la Commission européenne pour les questions énergétiques. Dans le même temps, les pays européens cherchent à diversifier les importations d’hydrocarbures pour être moins dépendant de la Russie. Les gazoducs russes franchissent les frontières de 14 Etats – ce qui a poussé la Russie à engager la construction du gazoduc nord-européen qui baisserait les risques politiques et économiques lors du transit.
La Conférence internationale sur des problèmes énergétiques offre une excellente possibilité de coordonner les positions et d’exclure ou diminuer les risques possibles vu que l’hiver approche.
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